Conclusion On
peut considérer que ce lourd travail de commande
n'apporte rien de plus à l'uvre
gigantesque de l'artiste, si ce n'est
la réalisation de quelques magnifiques planches
supplémentaires.
Le scénario, s'inspirant des 7
travaux d'Hercule, est considéré par
certains, comme un peu « fumeux »,
voire hélas totalement dépassé pour
l'époque (1993).
D'autre part, il est demandé à Raoul
Giordan, alors âgé de 67 ans, de rendre ses
dessins plus « attractifs », car
destinés à des adultes (nudité, sadisme et
cruauté).
Dans l'album, le dessin à l'encre
de chine, lourdement colorié par aplats, y perd
de sa force et, pour certaines vignettes, de sa
beauté. Des détails sont noyés dans la couleur
(planche 2 page 4 de l'album
cartonné case 5, on ne distingue pas
dans le bleu, le robot qui parle!)
Il est à noter que sur la première page du
scénario, Space Gordon se nomme, avec humour,
« Alex Gordon ».
Si l'album n'a pas laissé un
souvenir impérissable dans la mémoire
collective, ne mettant pas en valeur la beauté
des planches originales, il aura toutefois permis
à Raoul Giordan de se faire connaître
d'une autre génération de lecteurs.
Jacques
Merlin, août 2006.
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Dessin inédit n°
1 VOIR
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